La mondialisation est phénomène qui, s’il est loin d’être nouveau, a pris de l’ampleur au cours des années 1990. L’intégration à cette mondialisation est loin d’être la même pour tous. Ce croquis s’efforce de mettre en évidence les pôles et moteurs de l’économie mondiale.
Cette carte a été élaborée dans le cadre d’un cours de préparation au croquis de l’épreuve écrite d’histoire, géographie et géopolitique des concours d’écoles de commerce.
Les espaces maritimes sont au cœur de tensions et de conflits entre États. Traditionnellement, l’objectif était surtout de contrôler les points de passage du commerce maritime. Cette dimension reste importante du fait de l’accélération des échanges. Néanmoins, les espaces maritimes sont de plus en plus considérés sous l’angle de leurs ressources, ce qui conduit les États à vouloir les tenir et les occuper comme des territoires.
Cette carte a été élaborée dans le cadre d’un cours de préparation au croquis de l’épreuve écrite d’histoire, géographie et géopolitique des concours d’écoles de commerce.
Depuis la fin de la guerre froide, les États-Unis sont parfois qualifiés d’hyperpuissance tant leur capacité d’influence et d’action semble sans limite. Toutefois, la puissance américaine est loin d’être incontestée et absolue.
Ce croquis s’efforce de rendre compte des formes, de l’étendue et des limites de la puissance des États-Unis.
Cette carte a été élaborée dans le cadre d’un cours de préparation au croquis de l’épreuve écrite d’histoire, géographie et géopolitique des concours d’écoles de commerce.
L’objectif de cette carte est de montrer la conquête progressive de l’Italie par les Lombards. Elle présente de nombreuses difficultés : marquer les grandes étapes de cette conquêtes, représenter la rétraction d’Empire byzantin et sa progression, sans compter, en périphérie, l’arrivée d’un nouveau venu avec le Califat.
Je ne suis pas sûr du résultat. Il aurait probablement fallu faire deux cartes. Cette carte est en position très élevée dans la liste des cartes à reprendre !
Logiciels utilisés :QGIS pour la conception de la carte, Illustrator pour la mise en forme.
Projection : projection conique conforme de Lambert ; parallèles standard : 38°40 N et 45°20 N.
Côtes, lacs et cours d’eau :GSHHG (Global, Self-consistent, Hierarchical, High-resolution, Geography Database)
La conquête du Royaume ostrogoth est un des grands succès du règne de Justinien (r. 527-565). Cependant, ce succès est illusoire : en 568, quinze ans après la fin de la Guerre gothique, un autre peuple germanique venu d’Europe centrale, les Lombards, submerge les maigres défenses byzantines et se répand dans la péninsule italienne. Sous la conduite du roi Alboïn (r. v. 560-572), ils s’emparent facilement de l’Italie du Nord, à laquelle ils laissent leur nom, tandis que d’autres groupes créent des duchés pratiquement indépendants autour de Spolète et Bénévent.
Après des troubles internes qui font marquer le pas à la conquête, l’expansion reprend sous le règne d’Agiluf (r. 591-616). Les Lombards cherchent à refaire l’unité de la péninsule à leur profit, mais progressent lentement. Trop occupé sur ses frontières orientales et balkaniques, l’Empire byzantin perd pied en Italie. L’exarchat de Ravenne a été divisé en duchés ; la difficulté des communications et la faiblesse des moyens engagés par l’Empire conduisent certains duchés, notamment ceux de Venise, Rome et Naples, à agir en États indépendants de fait.
La conquête lombarde franchit une étape décisive sous le règne du roi Aistulf (r. 749-756) avec la prise de Ravenne et la liquidation de l’exarchat en 751. Seuls le duché de Rome et le pape font obstacle au projet d’unification engagé par le roi des Lombards. Le pape n’entend pas passer sous domination lombarde, mais les moyens à sa disposition sont bien maigres.
Pour mettre fin à ce suspens insoutenable, allez voir cette carte.
Le mont Athos (aujourd’hui République monastique du mont Athos) est une montagne monastique qui abrite vingt grands monastères associés à des ermitages (skites). C’est un des lieux emblématiques du monde orthodoxe.
La fortune du mont Athos commence avec la fondation par Athanase du monastère de la Grande Laure (ou monastère de Lavra) en 963. Cette fondation rompt avec la tradition qui prévalait alors sur la Sainte Montagne, où vivaient des ermites attirés par ce lieu difficile d’accès. Désormais, le passage dans un monastère est conçu comme une étape qui prépare à la vie érémitique.
Le succès est immédiat. Les disciples d’Athanase fondent de nouveaux monastères, et des moines venus de tout le monde orthodoxe (Géorgiens, Russes, Bulgares, Serbes, Roumains…) s’installent à leur tour. Les fondations bénéficient du soutien de l’empereur, du patriarche et des princes locaux. Au fil du temps, le mont Athos devient la forteresse de l’orthodoxie où, comme l’écrit Jean Cantacuzène au XIVe s., les moines de l’Athos sont « comme Atlas et soutiennent le monde par leurs prières ».