Le traité de Neuilly

Le traité de Neuilly, qui établit la paix entre la Bulgarie et les vainqueurs de la Grande Guerre, est signé le 27 novembre 1919.

Les conditions sont sévères. Tous les espoirs qui avaient motivé l’entrée en guerre du pays sont déçus — la Bulgarie parvient quand même à conserver une partie des territoires cédés par l’Empire ottoman en 1915.

La Dobroudja est formellement rétrocédée à la Roumanie.

La frontière avec le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, issu de la fusion de la Serbie, du Monténégro et des territoires austro-hongrois peuplés de Slaves du Sud, fait l’objet de rectifications qui visent à priver la Bulgarie de positions qui pourraient être avantageuses en cas de guerre.

La Bulgarie perd son accès à la mer Égée en devant céder la Thrace occidentale aux puissances de l’Entente. Celles-ci remettent formellement la région à la Grèce lors de la conférence de San Remo (1920). Un accord d’échange de populations entre la Grèce et la Bulgarie doit être signé.

En outre, la Bulgarie doit payer des réparations, et son armée est réduite à 20 000 hommes.

Cependant, contrairement aux autres perdants de la Première Guerre mondiale, la Bulgarie a réussi à maintenir son régime politique : le roi Ferdinand a endossé la responsabilité de la défaite et abdiqué le 3 novembre 1918, mais la monarchie n’a pas été emportée.

Frontières issues du traité de Neuilly

Projection projection de Gauss-Krüger
Méridien standard 25°E
Datum WGS 84
Hydrographie (côtes, cours d’eau, lacs) GSHHG (Global, Self-consistent, Hierarchical, High-resolution, Geography Database)

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